EMPLOI ET FORMATION DES JEUNES AU NIGER

Dans le cadre du projet EPAM, une étude de cartographie a été réalisé sur deux régions du Niger : Niamey et Agadez. A cet effet, l’étude à révéler que les dispositifs institutionnels et privés qui existent au Niger en matière de formation et d’emploi des jeunes sont :

Le diagnostic 

Emploi des jeunes

  •   Le taux de chômage des jeunes est de 15,5% (2020)
  •   Les jeunes représentent 64,2% de la population (2019)
  •   Le chômage des jeunes entraine pauvreté, exclusion, violence et migration irrégulière

Formation des jeunes

  •  Taux net de scolarisation dans le primaire atteint 73,4% (2020)
  • Taux de chômage des jeunes élevé (plus de 20%)
  • Niveau d’éducation et de formation faible (taux d’alphabétisation des adultes inférieur à 30%)
  •   Secteur informel important (environ 80% de la population active)
    Discriminations à l’égard des femmes

Causes profondes

  •   Dépendance aux aléas climatiques
  •   Faiblesse du secteur industriel
  •   Vulnérabilité aux chocs externes
  •   Pauvreté endémique
  •   Inadéquation entre la formation et les besoins du marché du travail
  •   Manque d’infrastructures et d’équipements
  •   Accès limité au financement
  •   Croissance démographique rapide

Solutions envisagées

  •   Améliorer l’accès à l’éducation et à la formation de qualité
  •   Encourager l’entrepreneuriat et l’auto-emploi
  •   Développer le secteur privé
  •   Encourager le développement des PME/PMI
  •   Renforcer les politiques publiques
  •   Mobiliser les ressources nécessaires
  •   Impliquer les acteurs clés

Acteurs clés 

  • Gouvernement du Niger 
  • Partenaires techniques et financiers
  •   Organisations de la société civile
  • Secteur privé
  • Jeunes

Les dispositifs institutionnels

Il existe plusieurs structures de formation qui sont :

  • Centres publics de formation professionnelle : formations courtes, continues ou par apprentissage, en alternance.
  • Lycées techniques et professionnels : formations dans les domaines de l’industrie, de l’informatique, de l’électronique, du génie civil, etc.
  • Lycées professionnels : formations dans les domaines l’agriculture, de l’artisanat, du commerce, de la santé, etc.
  • Instituts Universitaires de Technologie (IUT) : formations dans les domaines de l’informatique, de la gestion, de l’industrie, etc.
  • Universités publiques : formations professionnelles et techniques en génie civil, agronomie, gestion, santé, sciences, etc.
  • Instituts supérieurs publics de formation professionnelle (ISFP) :
  • École Nationale de Formation Professionnelle (ENFOP), Institut National de la Formation Professionnelle en Santé (INFPOS), Institut National de la Formation Professionnelle en Agriculture (INFOPA), Institut National de HaFormation Professionnelle en Elevage (INFOPE).

Au niveau de l’insertion professionnelle :

  • Dispositifs d’appui à l’insertion professionnelle : information, orientation, accompagnement vers la formation et l’emploi.
  • Secteur informel : procure l’essentiel des emplois (environ 75 %) et des revenus aux populations urbaines.
  • Projets d’insertion des jeunes : création d’emplois dans les communes rurales et urbaines les plus pauvres.

En termes d’opportunités :

  • Le Niger a besoin de compétences dans divers domaines pour soutenir son développement économique et social.
  • Les jeunes Nigériens ont de nombreuses opportunités de formation et d’insertion professionnelle.
  • Le gouvernement et ses partenaires s’efforcent de développer et d’améliorer les systèmes et d’insertion professionnelle.

 

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